Circuit de La Recluse

3Km

En partant du parking des Jacobins où il est facile de se garer, vous partirez pour une balade à l'est de La Réole à la découverte du site historique du Mirail. Vous croiserez également de nombreux moulins, un site gallo-romain, des fortifications et une piscine des années 60. Mais le clou du spectacle sera les vues imprenables sur la Garonne et sa vallée !

FEUILLE DE ROUTE

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Traverser le carrefour pour continuer tout droit sur l'avenue Gabriel Chaigne

La manufacture à tabac

La Manufacture à tabac est un énorme bâtiment industriel d’une superficie de 9500m², construit au milieu du 19e siècle pour répondre à l’essor que connaît l’industrie du tabac à cette époque. La région autour de la Réole produit alors énormément de tabac, en témoigne les nombreux séchoirs à tabac que l’on peut voir dans la campagne, et les établissements de traitement du tabac à Langon sont débordés par l’importance des récoltes. Construire une usine de tabac à La Réole, entre celles de Langon et Marmande, s’impose rapidement comme une évidence pour les élus locaux.

La manufacture de La Réole reçoit alors le tabac des coopératives de Gironde et du Lot-et-Garonne afin de le préparer pour la fabrication des cigares et cigarettes par fermentation naturelle. Construit suivant le plan-type des manufactures de l’état, le bâtiment adopte une forme en U. Situé juste au-dessus de la gare pour des questions pratiques, la manufacture est reliée à celle-ci par un tunnel-toboggan servant à transférer le tabac.

En 1981 la Manufacture est obligée de fermer ses portes suite à la baisse de consommation de tabac. Mais en 1995 André Sagne, un riche entrepreneur local, rachète le bâtiment pour en faire un musée dédié à l’automobile, qui perdurera jusqu’en 2006.

Propriété privée
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Moulin des Justices

Cette tour isolée dans une propriété privée est en fait un ancien moulin à vent aménagée en habitation au 19e siècle. Des fenêtres y ont été percées ainsi qu’un balcon pour un meilleur confort.

Le nom du lieu “aux justices” évoque le lieu où se trouvaient les fourches patibulaires, c’est à dire une installation faite de plusieurs piliers (le nombre variant suivant le rang du seigneur) et de poutres servant à exécuter ou exposer aux yeux de tous les condamnés à mort.

Ces fourches, au même titre que les piloris ou les gibets distillaient au quotidien le message de la justice. Elles étaient souvent disposées à des carrefours importants ou sur des grands axes (comme ici) pour marquer l’entrée de la seigneurie et frapper les esprits, susciter la peur et l’effroi.

Propriété privée. Visible depuis la route.
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Prendre le chemin de la Tour à gauche
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Continuer le chemin de la Tour qui remonte les coteaux

Villa Pontesia

Dans les terrains entourant le chemin de la Tour, ont été retrouvés de nombreux restes archéologiques. En effet, tout le versant exposé au sud entre le moulin du mirail (situé sur la butte en haut du chemin) et la rivière semble avoir été occupé dès l’antiquité, notamment par une villa gallo-romaine datant du 1er siècle et surnommée “Villa Pontesia” par les archéologues du 19e siècle.

En 1839, on pouvait voir de part et d’autre de la nationale les murs de cette villa qui s’élevaient encore pour certains d’entre eux jusqu’à une hauteur de 2m !

Lors de la construction du chemin d’accès au lotissement de la Récluse, on a découvert une nécropole mérovingienne datant du 7e siècle. 19 sarcophages en calcaire ont été ainsi mis au jour, les mieux conservés étant aujourd’hui exposés dans le cloître du prieuré de La Réole.

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Croix de La Recluse

A l’emplacement de la villa gallo-romaine de Pontesia fut également érigée une chapelle dédiée à Saint-Martin, aujourd’hui complètement disparue. Certains spécialistes pensent que cet édifice et son cimetière correspondraient à la paroisse primitive de La Réole Saint-Martin. La croix en pierre située à l’entrée du lotissement de la Recluse, indiquerait l’emplacement de l’ancienne chapelle. A noter que le socle de cette croix est en fait un morceau de corniche antique…

Le nom de la Recluse provient d’une légende concernant la belle-soeur de Waïfre, duc d’Aquitaine au 8e siècle. Celle-ci s’était retirée en ce lieu, après s’être convertie au christianisme, pour vivre en recluse dans une petite cellule. Waifre, qui lui était païen, vint sur place pour tenter de lui en dissuader. Celle-ci voulant le convertir, fit un miracle devant lui, en posant sur un rayon de soleil ses gants et son manteau qu’il venait de quitter. Irrité, le duc fit pendre la malheureuse à un ormeau et raser la cellule. Deux anges enlevèrent le corps pendant la nuit...

Plus vraisemblablement, le nom de la Recluse vient du fait qu’une recluse aurait vécu sur le site, c’est à dire une femme qui aurait décidé, dans une forme extrême de pénitence, de s’enfermer vivante dans une petite cellule pour la vie… Seules des petites ouvertures lui permettaient d'assister aux offices de l’église mais aussi de recevoir de l’eau et de la nourriture des passants. D’après la tradition orale, des soldats rasèrent la chapelle Saint-Martin au 14e siècle et pendirent la recluse.... Le peu de pierres qui restaient de la chapelle furent utilisées en 1562 pour consolider les portes de la Mer et de Saint-Martin face à l’attaque imminente des Huguenots (protestants pendant les guerres de religions).

Signe de l’importance du lieu, la population venait prier ici par dévotion le jour de pâques jusqu’au 18e siècle.

Visible depuis la route.
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Le Mirail

Le Mirail est un tertre naturel dont le sommet est occupé par un ancien moulin à vent qui domine la Garonne et l’ancienne route de Bordeaux à Toulouse. Le moulin, à peine visible depuis la route, à été modifié au cours du 20e siècle par l'ajout d’une tourelle d’escalier et d’un belvédère vitré du plus bel effet !

Le terme Mirail désigne un lieu d’où on voit loin, d’où on a une belle vue, et effectivement, le site du Mirail frappe par sa position dominante au-dessus de la Garonne qui a dû attirer les convoitises.

Les faits archéologiques donnent raison à cette intuition, car tout comme la Recluse en contre-bas, le Mirail a été occupé à de nombreuses époques. Si le moulin à vent lui même ne date que du 18e siècle, plusieurs sarcophages en pierre ont été exhumés lors de sa construction, ainsi que de nombreux débris d’un bâtiment gallo-romain.

La butte sur laquelle est construit le moulin, est de forme carrée entourée d’un fossé, et pourrait bien être une motte féodale ayant accueilli un ouvrage militaire au moyen-âge. Enfin, une chapelle Saint-Marc aurait été construite au sommet du tertre, puis détruite depuis car rien ne subsiste aujourd’hui en apparence…

Propriété privée.
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Prendre le chemin à gauche
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Emprunter le sentier qui part à gauche devant les bâtiments
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Continuer tout droit
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Rejoindre la rue du Mirail qui longe le talus à gauche et continuer tout droit
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Prendre l'avenue de la croix d'Hors à gauche

Tours de la Réole

Surplombant la piscine municipale, deux anciens moulins à vent, anciennement aménagés en belvédères, trônent au milieu d’un parc. Du haut des buttes des moulins, la vue sur la vallée de la Garonne est magnifique, et permet parfois de voir le sommet des Pyrénées !

Comme c’est généralement le cas dans notre région, il s’agit de moulins tours: constitués d’une tour maçonnée en moellons, ils étaient surmontés d’une toiture orientable dans le sens du vent, qui supportait des ailes fixées à un axe horizontal. Le principe du moulin à vent est de transformer l’énergie éolienne en mouvement rotatif au moyen d’ailes ajustables. Ici les moulins étaient utilisés pour moudre des céréales et produire de la farine.

Accessible depuis le parc public.
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Continuer l'avenue de la croix d'Hors qui descend sur votre droite

Piscine municipale

A l’époque où les piscines individuelles n’existaient pratiquement pas, les piscines municipales étaient une véritable aubaine pour la population. Lorsque les journées étaient chaudes, elles étaient souvent l’unique opportunité de nager un peu pour se rafraîchir.

Construite dans les années 60, la piscine de La Réole est remarquable par son architecture typique de cette époque, avec notamment ses plongeoirs disposés autour d’un anneau.

Toujours en activité pour le plus grand plaisir de la population (juillet et août), la piscine offre en plus une vue imprenable sur la vallée de la Garonne et le plateau landais !

Ouverte tous les jours en juillet et août, de 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 19h30
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Traverser la route et prendre la rue de Caumont en face
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Prendre la rue du Mirail à gauche
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Prendre à gauche pour rejoindre votre point de départ
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Arrivée