Cette tour isolée dans une propriété privée est en fait un ancien moulin à vent aménagée en habitation au 19e siècle. Des fenêtres y ont été percées ainsi qu’un balcon pour un meilleur confort.
Le nom du lieu “aux justices” évoque le lieu où se trouvaient les fourches patibulaires, c’est à dire une installation faite de plusieurs piliers (le nombre variant suivant le rang du seigneur) et de poutres servant à exécuter ou exposer aux yeux de tous les condamnés à mort.
Ces fourches, au même titre que les piloris ou les gibets distillaient au quotidien le message de la justice. Elles étaient souvent disposées à des carrefours importants ou sur des grands axes (comme ici) pour marquer l’entrée de la seigneurie et frapper les esprits, susciter la peur et l’effroi.