Il existe dans Loubens plusieurs séchoirs à tabac qui témoignent de la culture intensive du tabac dans la région. Introduit en France en 1161 par Jean Nicot, le tabac est d’abord utilisé comme remède, sous forme d’une poudre à priser, puis à chiquer. Il devient ensuite un monopole de l’État, entraînant la construction de la manufacture des tabacs de La Réole, destiné à effeuiller, trier et calibrer la récolte des cultures alentour, Loubens inclus.
Aujourd’hui, les tabaculteurs sont moins de dix en Gironde suite à une fermeture massive due à la faible rémunération donnée aux producteurs par la Régie des tabacs et à la sécheresse importante de 1981. À Loubens, on retrouve cinq séchoirs en bois, deux en pierre et un en brique. Ils ont été pour la plupart convertis en habitation, après que ces bâtiments aient fait l’objet d’un engouement sur le marché immobilier.