Ce grand circuit vous fera découvrir une bonne partie du patrimoine de Latresne, et plus particulièrement les traces des anciens moulins à eau et à vent.
En partant de l'ancienne gare de Latresne dans le quartier du castera, vous longerez la Pimpine puis grimperez en haut des coteaux pour découvrir les châteaux et les vieilles demeures. Sur le plateau, les points de vue sont nombreux et variés. En redescendant dans la vallée, vous passerez par l'église romane et le vieux bourg et rejoindrez la gare de Latresne, sur les traces d'une ancienne villa gallo-romaine.
FEUILLE DE ROUTE
Ancienne gare de Latresne
En 1873 fut inaugurée la première ligne de chemin-de-fer traversant le territoire de la commune de Latresne reliant Bordeaux à La Sauve. Ce train qui transportait aussi bien des marchandises que des passagers, parcourait 27 kilomètres en empruntant en grande partie la vallée de la Pimpine.
Une autre ligne passait à la gare de Latresne: le “tramway” Bordeaux-Cadillac. Mise en service en 1897 elle connut aussitôt un énorme succès puisque 365 000 personnes l’utilisèrent la première année, soit un taux de 1000 voyageurs par jour! En plus des 5 trains quotidiens, existait un convoi spécifique pour les dimanches et jours de fêtes. Le “train des théâtres” partait de Bordeaux à 00h30 et ramenait les spectateurs de la rive droite en pleine nuit.
Face à la concurrence grandissante du transport routier depuis l’invention du moteur diesel et des pneumatiques à chambre à air, les lignes de chemin de fer ferment une par une. Le tramway Bordeaux-Cadillac cesse son activité en 1935. La ligne Bordeaux-La Sauve est fermée pour les voyageurs en 1951. Seul le tronçon jusqu’à Espiet continue de fonctionner pour la cimenterie jusqu’en 1979. Le train avait causé la mort du transport fluvial sur la Garonne, et lui même fut remplacé par le transport routier.
L’ancienne gare de Latresne-Castera abrite aujourd’hui un magasin de brocante où vous pouvez également vous restaurer avec des produits de qualité. Elle a conservé sa forme originelle avec le hall des voyageurs, l’habitation du chef de gare et la halle des bagages. Entrez dans le bâtiment pour contempler le guichet préservé de la gare!
La Pimpine
La Pimpine est une petite rivière qui prend sa source à Créon et vient se jeter dans la Garonne sur le territoire de Latresne. Avec un bassin versant d’une superficie de 51 km² dans l’Entre–Deux-Mers, la Pimpine parcourt 18 km au fond sa petite vallée, traversant le territoire des communes de Créon, Sadirac, Lignan, Cénac, Carignan-de-Bordeaux et Latresne.
Malgré son apparence actuelle de petit ruisseau, la Pimpine a dès l'antiquité été utilisée comme vecteur commercial pour acheminer la production locale vers la Garonne, puis vers Bordeaux. Latresne doit ainsi son implantation (et sans doute son nom) à la confluence de la Pimpine et de la Garonne.
Manoir de la Salargue
Cette belle demeure, dite manoir de la Salargue, est une ancienne maison noble reconstruite au 17e siècle et restaurée à la fin du 2e quart du 19e siècle après un incendie survenu en 1845.
La belle tour d’escalier est la partie la plus vieille du manoir. Au-dessus de la porte figure un blason divisé en trois parties contenant chacune un étoile. Le tout est surmonté d’un reptile stylisé (dragon?) et d’une couronne. On retrouve ces armes sur un vitrail du manoir ainsi que sur une cheminée néo-gothique de la grande salle.
Le manoir sert actuellement de club-house au tennis de Latresne et de centre culturel. Les courts de tennis ont remplacé de grands bassins visibles sur le cadastre de 1815.
Ancienne Poste
Privilège des citadins, la distribution du courrier à domicile ne concerne pas les millions de ruraux jusqu’au XIXe siècle. Il faut attendre la grande réforme postale de 1829 pour que bourgs et villages de France reçoivent la visite du facteur. D’abord, tous les deux jours, puis quotidiennement, en 1832. Pas un jour de repos pour ces facteurs rémunérés au kilomètre et qui parcourent en moyenne 27 km par jour par tous les temps en 1877. C’est seulement en 1893 qu’ils sont autorisés à prendre un jour de congé par mois. Recrutés parmi les anciens militaires, ils doivent savoir lire, écrire et être bons marcheurs!
A Latresne, le premier bureau de Poste situé 38 avenue de la Libération, est toujours là avec son enseigne sculptée “Postes & Télégraphes”.
Puis, vers 1930, un nouveau bureau de Poste est construit sur l’actuelle place de la mairie. C’est un remarquable bâtiment de style intermédiaire entre Art Nouveau et Art Déco. Sur son fronton est gravé “Poste - Télégraphes - Téléphones”. Sa façade est rythmée d’élégantes fenêtres surlignées de briquettes rouges et de faïence turquoise.
Mairie
Au lendemain de la Révolution de 1789, l’état crée une nouvelle administration sans la doter d’un budget ni de locaux. En conséquence, la mairie est le plus souvent la propre maison du maire, à moins que la municipalité n’occupe une pièce du presbytère ou ne loue une “chambre” à un particulier.
Située au coeur du quartier du Castéra, la mairie actuelle fut inaugurée en 1951. L’ancienne mairie se trouvait jusque là dans le vieux bourg, près de l’ancienne école des garçons, rue Augustinot. La bâtisse, ancienne demeure du 19ème siècle, est aménagée d’une entrée monumentale avec fronton et colonnes de type néo-classique.
Moulin du Castera
A l’emplacement de cette grande bâtisse à trois étages du XIXe siècle, appelée encore aujourd’hui “le moulin”, existait autrefois un moulin plus vieux cité dans de nombreux textes historiques. Appelé moulin du Castera, ou moulin du Castet il était installé sur le cours de la Pimpine. On peut encore voir des restes de maçonnerie dans le lit de la rivière, depuis le chemin de l’Estey. C’était un des trois moulins à eau construits sur le territoire de Latresne, avec celui du Pont du Château et celui de la Mothe.
Le principe du moulin à eau, ou moulin hydraulique, est d'utiliser l'énergie mécanique produite par le courant d'un cours d'eau, en l'occurence ici la Pimpine, pour en général broyer des céréales avec des meules afin de produire de la farine. D’autres utilisations possibles des moulins à eau comprenaient des scieries, des foulons pour le textile ou des forges pour travailler le métal.
Panorama
Très jolie vue sur la vallée de la Garonne et le plateau landais.
Château Pascot
Pascot est à l’origine le nom d’une propriété située près du vignoble, chemin du moulin de Rambal. Puis, sans doute à la fin du XIXe siècle, un petit château portant le même nom, est construit de l’autre côté de la route. C’est une belle bâtisse en pierre, globalement cubique, flanquée de deux tourelles. Sa silhouette sera le symbole des étiquettes des crus Château Pascot jusqu’en 2008, où les nouveaux propriétaires ont fait construire un “nouveau château” au milieu des vignes.
Château Pascot est un des plus petits vignobles de l’appellation 1ères Côtes de Bordeaux. Recensé au moins depuis le XVIIIe siècle, il a depuis été exploité sans interruption. La superficie restreinte de 3 hectares permet un travail à l’ancienne et toutes les opérations importantes se font manuellement. Depuis quelques années, Nicole et Frédéric Doermann travaillent en agriculture raisonnée et s’emploient à recréer une biodiversité sur un espace réservé aux jachères fleuries, avec notamment l’implantation de ruches. Leurs vins sont régulièrement récompensés.
Labellisé “Vignobles & Chais”, la propriété vous accueille pour une visite dégustation gratuite toute l'année, de 10h à 12h et de 15h à 18h tous les jours de la semaine, et le week-end sur rendez-vous.
Panorama
Jolie vue sur les vignobles de Latresne, la petite vallée du ruisseau de Bonnefond, et sur les coteaux de Carignan et Bouliac.
Domaine de Rambal
Rambal est un beau domaine édifié au XVIIe siècle par un riche parlementaire. Les bâtiments adoptent une disposition en U très commode pour l’époque, les ailes servant de logement pour les cultivateurs, de bâtiment d’exploitation, d’écuries et même de remises pour les voitures hippomobiles, tandis que la partie centrale est réservée au propriétaire.
Contrairement à la plupart des autres riches domaines de la commune remis au goût du jour au XVIIIe siècle, Rambal a sur garder son charme simple d’un domaine rural du XVIIe siècle. Le style des ouvertures simples et variées, le petit fronton central coiffé d’un épi de faîtage vernissé et l’allure allongée et singulière de la façade participent à donner à Rambal une élégance authentique.
Au début du XIXe siècle, les jardins de Rambal étaient très soignés. De la cour partait une grande allée qui franchissait un grand bassin, traversait les jardins pour atteindre une petite place ronde d’où partaient d’autres allées en étoile.
Emplacement ancien moulin à vent
Il existait à cet endroit un moulin à vent appelé moulin de Gassies, puis moulin de Rambal. Situé au point culminant des alentours, il était sur la même ligne de crête que le seul moulin à vent encore debout à Latresne, distant de quelques centaines de mètres à l’Ouest. Encore indiqué sur les cartes du XIXe siècle, il a dû être détruit dans le courant du XXe siècle, victime de l’urbanisation.
Le principe du moulin à vent est de transformer l’énergie éolienne en mouvement rotatif au moyen d’ailes ajustables. Il est utilisé le plus souvent pour moudre des céréales ou broyer, piler, pulvériser diverses substances. Dans d’autres régions il pouvait servir à presser des fruits ou écraser des olives pour produire de l'huile, ou même à actionner une pompe, par exemple pour l’irrigation ou pour assécher des polders.
Dans notre région, le type de moulin à vent généralement rencontré est le moulin tour: constitué d’une tour maçonné en pierre ou en moellons, il est surmonté d’une toiture orientable dans le sens du vent, qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal.
Cantelaudette
Ce petit écart, ou groupement de maisons, n’était constitué que de deux propriétés au début du XIXe siècle. Petit à petit, d’autres constructions sont venues s’y greffer pour constituer une sorte de petit hameau. L’endroit est calme et agréable avec de belles maisons en pierre.
En toponymie, Cantelaudette signifie le lieu où chante l’alouette.
Panorama
Beau panorama sur la vallée de la Pimpine.
Bourdillet
Cette ravissante petite maison en pierre date au moins du XVIIIe siècle en ce qui concerne sa partie en moellons, la petite porte en plein centre lui donnant un charme qui n’est plus si commun. La partie en pierre de taille a elle été rajoutée au XIXe siècle, l’ensemble étant un bon exemple d’architecture rurale modeste ayant évolué au fil des siècles.
Sur le cadastre de 1815, seule existe la partie en moellons avec ce qui semble être un four intégré dans le mur Est. La petite maison, appelée Bourdillet, est alors située face à un grand champ d’un seul tenant aujourd’hui complètement occupé par des maisons modernes. Son nom est un dérivé de borde qui veut dire ferme, Bourdillet signifiant ainsi petite ferme ou petit fermier.
Place Sainte-Quitterie
La place Sainte-Quitterie est sans doute le lieu le plus authentique du village de Latresne. C’est le coeur du vieux bourg, là où se trouve l’église Saint-Aubin, entourée de vieilles maisons typiques en pierres de taille et moellons, récemment restaurées.
La place était à l’origine en grande partie occupée par le cimetière qui entourait l’église et la route de Citon qui passait à gauche de l’église. A la fin du XIXe siècle, le cimetière fut transféré plus à l’Est, la route détournée au Sud et la place aménagée d’arbres et de bancs puis du monument aux morts après les deux guerres. On notera le vieux puits public situé au coin de la place, avec sa poulie, sa pompe et ses marches en pierre pour y accéder.
La place doit son nom à Sainte-Quitterie, jeune vierge de sang royal wisigoth, qui préféra mourir que de renier sa foi. Décapitée vers 472 dans le palais royal d'Aire-sur-l'Adour, elle porta, selon la légende, sa tête entre ses mains jusqu'au baptistère de la ville où se trouve une fontaine qui porte désormais son nom.
On peut contempler dans l’église de Latresne une remarquable statue en pierre de Sainte-Quitterie qui date du XIVe siècle, ainsi qu’un vitrail qui lui est dédié.
Église Saint-Aubin
Située à l’extrémité Est du vieux bourg, à mi-pente des coteaux, l’église Saint-Aubin domine la petite vallée de la Pimpine. Si les raisons de son implantation à cet endroit restent inexpliquées, ses origines anciennes sont attestées par le testament de Pierre de Latresne qui, en 1274, demande à y être enseveli au côté de son père.
Modeste église romane à l’origine, composée d’une seule nef et d’une abside semi-circulaire plus étroite, l’église a subi de nombreuses modifications au cours des siècles afin de répondre à l’accroissement de la population de la paroisse, notamment par l’ajout des deux bas-côtés au XVIIIe siècle et le remplacement du sanctuaire roman par une abside pentagonale plus vaste au XIXe siècle. Actuellement, les seuls témoins de l’époque romane, sont les murs de la nef en bel appareil.
L’insécurité qui régnait pendant la guerre de cent ans, incita les habitants à fortifier leur église pour la protéger et y trouver refuge en cas d’incident. C’est ainsi qu’au XIVe siècle, le clocher pignon d’origine fut transformé en une tour rectangulaire munie de deux meurtrières en façade. Au dessus de la nouvelle porte ogivale, fut plus tard placée une statue de Saint-Aubin, que l’on peut toujours admirer.
En 1891, le vieux cimetière qui entoure l’église étant jugé trop petit, la municipalité décide alors de le déplacer sur un terrain plus à l’Est. L’espace ainsi gagné est transformé en une place ombragée et l’ancien chemin de Citon est détourné pour passer au Sud de l’église.
Vieux puits en pierre
Ce vieux et remarquable puits en pierre de taille situé dans un jardin privé nous évoque le temps pas si lointain où l'eau courante n'existait pas.
Au XIXe siècle, un foyer utilisait environ 20 litres d’eau par jour. Il fallait alors aller chercher l’eau au puits ou à la source la plus proche avec des seaux. L’eau ramenée ainsi devait servir pour toute la journée afin de se laver, boire, faire la cuisine et laver le linge.
Un puits servait généralement pour tout un quartier, mais il n’était pas rare qu’il faille des autorisations pour avoir le droit d’utiliser un puits privé. Si la plupart des domaines disposaient de leur propre puits, il existait également des sources et des puits publics où tout le monde pouvait venir se servir.
Ancienne fontaine
Dans le coude que forme le chemin de l’Estey à cet endroit se cache discrètement une ancienne source. Maintenant captée et maçonnée d’une manière peu heureuse, elle a servi comme fontaine à des générations de Latresnais qui venaient s’approvisionner en eau ici.
Au XIXe siècle, un foyer utilisait environ 20 litres d’eau par jour. Il fallait alors chercher l’eau au puits ou à la source la plus proche avec des seaux. L’eau ramenée ainsi devait servir pour toute la journée afin se laver, boire, faire la cuisine et laver le linge.
Moulin du pont
Il existait autrefois à cet emplacement, entre le chemin de l’Estey et le ruisseau de la Pimpine, un vieux moulin à eau cité dans de nombreux textes historiques. Appelé moulin du pont, il était installé sur le cours de la Pimpine. Détruit au XXe siècle, il était un des trois moulins à eau construits sur le territoire de Latresne, avec celui du Castera et celui de la Mothe.
Le principe du moulin à eau, ou moulin hydraulique, est d'utiliser l'énergie mécanique produite par le courant d'un cours d'eau, en l'occurence ici la Pimpine, pour en général broyer des céréales avec des meules afin de produire de la farine. D’autres utilisations possibles des moulins à eau comprenaient des scieries, des foulons pour le textile ou des forges pour travailler le métal.
La Pimpine
La Pimpine est une petite rivière qui prend sa source à Créon et vient se jeter dans la Garonne sur le territoire de Latresne. Avec un bassin versant d’une superficie de 51 km² dans l’Entre–Deux-Mers, la Pimpine parcourt 18 km au fond sa petite vallée, traversant le territoire des communes de Créon, Sadirac, Lignan, Cénac, Carignan-de-Bordeaux et Latresne.
Malgré son apparence actuelle de petit ruisseau, la Pimpine a dès l'antiquité été utilisée comme vecteur commercial pour acheminer la production locale vers la Garonne, puis vers Bordeaux. Latresne doit ainsi son implantation (et sans doute son nom) à la confluence de la Pimpine et de la Garonne.
Emplacement d'un établissement antique
Les ruines d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées à cet endroit sous les bâtiments de l'actuel Aéro-Campus, situés au débouché de la vallée de la Pimpine. A deux reprises (1954 et 1987), des petites fouilles de sauvetage ont permis de mettre en évidence plusieurs salles rectangulaires et un hypocauste (chauffage par le sol) semi circulaire, qui semblent appartenir à une ensemble beaucoup plus vaste qui reste à découvrir dans le même secteur. L'occupation de cet établissement semble s'étaler du Ier siècle au IVe siècle après J.C.
Plusieurs bases de colonne ont été dégagées, mais la trouvaille sans doute la plus intéressante est une petite stèle votive en calcaire, partiellement brisée, représentant un personnage debout, le bras droit levée et le bras gauche tenant ce qui semble être une bourse. Il est possible qu'il s'agisse d'une représentation de Mercure, dieu du commerce, avec un de ses attributs le plus répandu: la bourse tenue à la main.
Il semble qu'il y ait eu une certaine continuité d'occupation sur ce même site stratégique au croisement de la Pimpine, de la Garonne et de la vieille route de Toulouse. En effet différents indices laissent penser que le premier château des seigneurs de “La Trena” était situé au même endroit, comme l’indique par exemple le toponyme “castera” évoquant un site fortifié et qui a donné son nom à ce quartier de Latresne.
Aéronef
Ce mystérieux engin volant qui trône au milieu du rond point depuis des dizaines d’années est bien connu des habitants de Latresne, même si peu d’entre eux savent finalement de quoi il s’agit vraiment.
Il s'agit d'un aéronef drône-cible CT-20, fabriqué par la société française Nord Aviation en 1957. Téléguidé depuis le sol et propulsé par un turbo-réacteur, il servait de cible pour l’entraînement des avions de chasse ou des unités antiaériennes équipées de missiles sol-air et air-air. Il pouvait aussi tracter au bout d’un filin d’acier une petite cible destinée à être détruite. Lancé depuis le sol sur une rampe oblique, il redescendait avec son parachute une fois sa mission terminée.
Sa conception très compartimentée en fait un excellent outil pédagogique pour former les jeunes ingénieurs, ce qui explique sa présence ici comme symbole des centres formations aéronautiques qui se sont succédés sur le site. Il a été récemment repeint aux couleurs de l’Aérocampus.