Située à l’extrémité Est du vieux bourg, à mi-pente des coteaux, l’église Saint-Aubin domine la petite vallée de la Pimpine. Si les raisons de son implantation à cet endroit restent inexpliquées, ses origines anciennes sont attestées par le testament de Pierre de Latresne qui, en 1274, demande à y être enseveli au côté de son père.
Modeste église romane à l’origine, composée d’une seule nef et d’une abside semi-circulaire plus étroite, l’église a subi de nombreuses modifications au cours des siècles afin de répondre à l’accroissement de la population de la paroisse, notamment par l’ajout des deux bas-côtés au XVIIIe siècle et le remplacement du sanctuaire roman par une abside pentagonale plus vaste au XIXe siècle. Actuellement, les seuls témoins de l’époque romane, sont les murs de la nef en bel appareil.
L’insécurité qui régnait pendant la guerre de cent ans, incita les habitants à fortifier leur église pour la protéger et y trouver refuge en cas d’incident. C’est ainsi qu’au XIVe siècle, le clocher pignon d’origine fut transformé en une tour rectangulaire munie de deux meurtrières en façade. Au dessus de la nouvelle porte ogivale, fut plus tard placée une statue de Saint-Aubin, que l’on peut toujours admirer.
En 1891, le vieux cimetière qui entoure l’église étant jugé trop petit, la municipalité décide alors de le déplacer sur un terrain plus à l’Est. L’espace ainsi gagné est transformé en une place ombragée et l’ancien chemin de Citon est détourné pour passer au Sud de l’église.