A cet endroit se trouvait le puits artésien de La Réole. Inventé par les moines de l’abbaye de Lilliers en Artois (d’où son nom) en 1126, le principe du puits artésien repose sur une géologie et une topographie particulière d’un lieu, qui fait que l’eau jaillit sous pression au niveau du puits.
En 1896, afin d’améliorer la qualité de vie des habitants en leur fournissant de l’eau courante saine et de bonne qualité, la ville décide le forage d’un puits artésien au point le plus bas de la ville, en bas de la vallée du Pimpin, situation idéale pour favoriser la pression de sortie de l’eau.
Le forage atteint alors 200m de profondeur et permet d’obtenir un débit de 600m3 d’eau par jour, largement suffisant pour la consommation des habitants de l’époque. L’eau ainsi obtenue, beaucoup moins calcaire que l’eau puisée dans les puits classiques, était alors pompée, grâce à l’électricité fournie par des machines à vapeur, jusque dans des réservoirs installés au dessus de la ville, et toujours présents de nos jours.
Le puits artésien est aujourd’hui canalisé sous la route.