La situation globale de l’enseignement primaire en France apparaît médiocre à la chute de l’Empire (abdication de Napoléon 1er en 1815), qui ne s’en est guère préoccupé.
C’est souvent, faute de mieux, dans le logement du maître que l’école s’installe ou dans un endroit abandonné de tous. Après la Révolution, les presbytères sont souvent mis à la disposition des municipalités, pour servir, tant au logement de l’instituteur, qu’à recevoir les élèves pendant la durée des leçons. Beaucoup de ces bâtiments utilisés pour la classe sont inadaptés et dépourvus de cour, de préau ou encore de toilettes.
Après la défaite de 1870 (guerre contre la Prusse), que l’opinion générale attribue à la supériorité de l’éducation primaire prussienne, l’École fait l’objet d’efforts particuliers afin d’être en mesure de préparer les futurs citoyens. La grande loi en matière de construction scolaires est promulguée le 1er juin 1878 et oblige les communes à construire des maisons d’écoles.
“Le terrain destiné à recevoir une école doit être central, bien aéré, d'un accès facile et sûr, éloigné de tout établissement bruyant, malsain ou dangereux, à 100 mètres au moins des cimetières actuels.”
L'école type de la 3ème République est constituée de la mairie au centre, en légère avancée de façade surmontée de la devise républicaine, des écoles de garçons et de filles de part et d'autre et du logement du maître à l'étage.
C’est ainsi que la commune de Fargues Saint-Hilaire se dote en 1874 d’un ensemble mairie-école.
- https://www.histoire-image.org/fr/etudes/construction-ecoles-somme-xixe-siecle
- http://www.le-temps-des-instituteurs.fr/doc-l27ecole.html