Ce circuit de 6.5 km est idéal pour découvrir les multiples facettes du territoire de Loubens. En peu de temps vous allez passer d’un paysage de vignes, au bois et ses chemins ombragés, puis dans un petit ravin où coulent des cascades, pour finir dans la vallée du Drot avec ses moulins, ses écluses, ses ponts et ses peupleraies. Dépaysement garanti !
Attention, la partie de ce circuit passe par des zones de chasses dans le bois. Ainsi entre mi-septembre et fin février (période de chasse) il est demandé aux promeneurs d’éviter de déranger les chasseurs, qui le reste du temps vous laissent passer sur leur propriété.
Attention également dans les bois autour de la motte. Les chemins sont parfois très pentus et donc dangereux, spécialement à vélo.
FEUILLE DE ROUTE

Salvéo
Salle de sport, centre de remise en forme et de bien-être, séjours thématiques et sportifs, hébergements touristiques ou même accueil d’entreprises, Salvéo est un lieu aux multiples facettes.
Ce qui réunit tous ses services : le sport comme vecteur de santé, de partage, de défi et de réalisation personnelle.
Pensé pour vous offrir un espace modulable en fonction de chaque souhait et besoin, l’équipe de Salvéo est capable de réaliser toutes vos envies afin que vous trouviez l’équilibre parfait de votre projet, qu’il soit individuel ou collectif.


Jean Bois
Ferme, puits couvert, granges, séchoir à tabac

Motte de La Tour
Dans le bois, au sud de l’ancienne ferme de Lorieu, se cache le patrimoine historique le plus ancien de Loubens. Oublié de tous, sa masse imposante domine le ruisseau du Gatineau qui part se jeter au nord dans le Dropt. Il s’agit de la motte féodale de La Tour qui date du XIe ou XIIe siècle.
Une motte féodale est un ouvrage défensif en terre, une sorte de petite colline artificielle sur laquelle était érigée une tour de guet en bois, entourée d'une palissade, et protégée généralement par des fossés. On peut considérer la motte féodale comme l'ancêtre du château fort en pierre.
La motte de Loubens n’est pas entièrement artificielle. Elle a été créée avec la terre extraite sur place pour créer un large fossé et séparer ainsi la butte du reste du plateau. Sur ses autres côtés, la motte est protégée naturellement par le fort dénivelé jusqu’au ruisseau.
L’histoire de la motte et de son seigneur est malheureusement inconnue, mais ce monument millénaire mérite de s’y arrêter quelques instants et d’imaginer l’activité qui pouvait y régner.

Peupleraie
Le long des rives du Dropt, on peut observer de nombreux peupliers alignés, plantés artificiellement. Il s’agit de peupleraies. La culture du peuplier est particulièrement développée dans la région sur la rive gauche mais aussi sur la rive droite de la Garonne. La peupleraie de Loubens permet de fournir du bois de construction.
Il existe plusieurs types de peupliers comme le peuplier blanc, le peuplier tremble ou encore le peuplier noir. Ce dernier a presque totalement disparu car il pousse plus lentement et n’a donc pas été sélectionné par l’homme qui a plutôt favorisé la culture du peuplier blanc.

Château Lavayssière
Aujourd’hui, le château de Lavaissière est une construction en grande partie datée du XVIIIe siècle mais implantée sur le site d’une demeure plus ancienne, probablement construite au XVIe siècle. Remanié au fil des siècles, le château a longtemps été la demeure de la plus ancienne famille de la commune, les "de Mallet" descendant des "de Lavaissière", jusqu’à la vente aux actuels propriétaires.
De cette demeure primitive il reste une tour à l’ouest de la propriété dont le toit pointu évoque l’architecture du Périgord, à l’instar de la tour du moulin de Loubens. Cette influence peut s’expliquer par le lien indéniable de la région avec la Dordogne. Le ruisseau du Dropt prend d’ailleurs sa source à Capdrot en Dordogne.
Cette tour isolée abrite actuellement une chapelle. À une époque plus reculée, elle devait être reliée au reste des bâtiments pas des murailles.

Écluse et maison de l'éclusier
La vallée du Drot est particulièrement fertile, mais aussi très isolée car située à l'extrémité de trois départements : Gironde, Lot-et-Garonne et Dordogne. Oubliée de l'administration centrale, les voies de communication sont quasiment inexistantes jusqu'au 19e siècle. Les produits de la vallée gagnent péniblement les marchés voisins à dos d'âne, de mulet ou au moyen de lourdes charrettes à boeufs. La navigation sur le drop est donc une nécessité absolue pour toute la vallée.
L'aménagement du Drot pour permettre sa navigabilité va durer de 1795 à 1858. À cette date l'ensemble des travaux est alors entièrement achevé et le Drot devient navigable de l'embouchure jusqu'à Eymet, soit sur environ 70 km. On compte alors 38 barrages et 21 écluses nécessaires pour faire passer ces obstacles aux bateaux (couraux et gabarres).
On peut encore voir une de ces écluses ici, accompagnée de sa maison de l’éclusier. Celle-ci servait d’habitation au personnel chargé de faire fonctionner l’écluse et à sa famille. Elle était construite à proximité immédiate de l’écluse afin de permettre aux éclusiers de surveiller et de contrôler facilement le passage des bateaux. Elle est aujourd’hui abandonnée.
Après le développement des transports routiers et l'ouverture en 1899 de la ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Eymet, la concurrence va être terrible et la circulation des marchandises sur le Drot va péricliter petit à petit.

Vieux pont en pierre
Le franchissement de la rivière a toujours été un problème pour les hommes. Le passage du Drot s’effectuait le plus souvent sur des embarcations, ou plus tard sur les digues des moulins moyennant un péage. Avant le 19e siècle les ponts étaient rares, contrairement à aujourd’hui.
Aussi la présence d’un vieux pont en pierre en ce lieu est exceptionnelle. Elle témoigne que ce lieu à l’abandon et oublié de tous aujourd’hui, était le passage obligé pour tous ceux qui souhaitaient traverser le Drot à des kilomètres à la ronde. Après la construction des ponts de Loubens et de Neuffons, ce vieux pont a été délaissé puis abandonné car non adapté aux véhicules modernes.
Le pont semble dater du 15e ou du 16e siècle. Il est construit entièrement en pierre et forme plusieurs arches au-dessus de la rivière. Son pilier central est en forme de pointe en amont pour atténuer la force du courant, notamment lors des fortes crues.

Moulin de Mesterrieux
Le moulin de Mesterrieux est un de ces magnifiques moulins à eau qui jalonnent le Drot. Mais contrairement à ses voisins Bagas, Loubens ou Neuffons, le moulin de Mesterrieux ne se laisse pas approcher facilement, ni même apercevoir. Une solution pour le visiter est d’y séjourner, puisque le moulin est accessible à la location.
Sans doute comme d’autres moulins implantés sur le Drot, il aurait été construit par les moines bénédictins de La Réole au 15e siècle. Fonctionnant pendant des siècles pour moudre les grains produits dans la vallée, il s'arrêta de faire tourner ses meules en 1920.