Le circuit de Calonge vous propose une balade mi-urbaine mi-campagne. Vous partirez sur les hauteurs de La Réole pour profiter de la vue imprenable sur la ville, la Garonne et sa vallée. Vous croiserez entre autres des fortifications, des moulins, une piscine des années 60 et un parc ombragé d'1km de long.
FEUILLE DE ROUTE
Lavoir de Cugey
La Réole possède encore deux lavoirs situés en pleine ville, celui de la Marmory anciennement alimenté par le ruisseau du Charros, et celui de Cugey, alimenté par le ruisseau du Pimpin, autrement appelé “Cugey”.
Exceptionnellement long, ce qui démontre son importance et le nombre de lavandières qu’il devait accueillir, le lavoir de Cugey a été réaménagé au 20e siècle afin de protéger ses usagers de la pluie et du soleil.
Ce lieu était fort importants pour la vie domestique, mais aussi pour la vie sociale: c'est au lavoir que les femmes du quartier se rencontraient et échangeaient les derniers ragots. Les lavandières de La Réole utilisaient les lavoirs publics mais certaines d’entre elles lavaient aussi le linge sur les berges de la Garonne.
Pont de l'Anusse
Le pont de l’Anusse est un pont d’origine médiévale qui permettait de franchir le ruisseau du Pimpin hors les murs de la ville, et de rejoindre la rue des Menuts.
En partie préservé en contrebas d’une dépression, le pont de facture moderne a gardé les arcs brisés du vieux pont, bien qu'il soit difficile de les voir.
Parc de Calonge
Le parc de Calonge a été créé dans les années 2000 pour concrétiser "une coulée verte" entre la ville et les lotissements de Calonge.
Le parc s'étend sur 1km et propose aux promeneurs et aux sportifs de nombreuses activités : parcours sportif, jeux pour enfant, terrain de foot, terrain de basket, skatepark, pistes de BMX, etc.
L'endroit est très agréable et les nombreuses essences d'arbre permettent de se mettre au frais en cas de chaleur.
Bas Calonge
En 1983, sur les pentes sud de la ferme de la Bombe, a été découvert en prospection aérienne par avion un ensemble monumental gallo-romain composé d’un grand bâtiment allongé à trois nefs (basilique ?) et d’un édifice carré (temple ? tour ?).
Le site n’a jamais été fouillé, mais les fondations de ces bâtiments enfouies sous terre attendent d’être examinées peut être un jour par des archéologues.
Cette découverte s’ajoutant aux autres sites déjà connus, confirme que le secteur de La Réole était densément peuplé à l’époque gallo-romaine.
Panorama
Magnifique vue sur la combe, le Mirail et la vallée de la Garonne.
Tours de la Réole
Surplombant la piscine municipale, deux anciens moulins à vent, anciennement aménagés en belvédères, trônent au milieu d’un parc. Du haut des buttes des moulins, la vue sur la vallée de la Garonne est magnifique, et permet parfois de voir le sommet des Pyrénées !
Comme c’est généralement le cas dans notre région, il s’agit de moulins tours: constitués d’une tour maçonnée en moellons, ils étaient surmontés d’une toiture orientable dans le sens du vent, qui supportait des ailes fixées à un axe horizontal. Le principe du moulin à vent est de transformer l’énergie éolienne en mouvement rotatif au moyen d’ailes ajustables. Ici les moulins étaient utilisés pour moudre des céréales et produire de la farine.
Piscine municipale
A l’époque où les piscines individuelles n’existaient pratiquement pas, les piscines municipales étaient une véritable aubaine pour la population. Lorsque les journées étaient chaudes, elles étaient souvent l’unique opportunité de nager un peu pour se rafraîchir.
Construite dans les années 60, la piscine de La Réole est remarquable par son architecture typique de cette époque, avec notamment ses plongeoirs disposés autour d’un anneau.
Toujours en activité pour le plus grand plaisir de la population (juillet et août), la piscine offre en plus une vue imprenable sur la vallée de la Garonne et le plateau landais !
Remparts
C’est ici que l’on peut observer les restes les plus impressionnants de la 3e enceinte. Érigée sans doute au début du XIVe siècle, celle-ci englobait tous les nouveaux quartiers et établissements religieux qui nécessitaient alors une protection. Longue de 2km, elle triplait la surface jusque-là enclose de La Réole !
Préservée sur 50m, le rempart est dotée de plusieurs “bouches à feu” destinées au tir de canons et d’armes à feu. La muraille repose sur un haut talus qui permet d’imaginer les larges fossés qui précédaient la fortification côté campagne.
Porte Saint-Martin
La porte Saint-Martin était la porte fortifiée la plus à l’est du système défensif de La Réole. Située sur la troisième enceinte construite à partir du 14e siècle pour englober tous les nouveaux quartiers et établissements religieux qui nécessitaient alors une protection, la porte Saint-Martin ouvrait sur la route de Marmande ou de Toulouse.
En 1779, le gouverneur de Guyenne donne l’autorisation de démolir la porte Saint-Martin qui menace ruine. Sur place, on peut tout de même voir quelques restes de fortification sur lesquels vient se greffer le rempart de la troisième enceinte.